Pascal Courcelles

 

 

Le terme Peinture devrait être écrit en grand, en couleurs et en relief.

 

La matière n’est pas un but en soi, telle qu’elle l’a été chez Bram Bogaert, mais l’aboutissement d’un tableau qui pourrait n’être jamais términé. Les couleurs sont de plus en plus employées pures, leur juxtaposition provoque un éclatement, un véritable feu d’artifice et la jouissance est certaine à les faire vibrer.

 

Un tableau qui vous procure du bonheur, c’est suspect. Cela peut faire de l’ombre aux autres. Il pourrait aussi être taxé de légèreté si l’on ne connaissait pas la volonté profonde de l’artiste de nous enchanter et de nous entraîner vers le plaisir.

 

L’oeuvre est mouvante, miroitante. Que l’on retourne le tableau, ce à quoi se livre Coucelles pour ajuster l’équilibre de sa composition, l’image sera toujours la même et différente.

 

Fred Lanzenberg

Galeriste à Bruxelles depuis 1966, année où il expose Warhol, Lichtenstein, Wesselman…

 

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